Un blog s’achève, un autre nait…

Bonsoir à tous, et merci de passer par mon blog. Alors, j’ai ce soir, une bonne et une mauvaise nouvelle. Je commence donc par la mauvaise, je déclare officiellement Chevalier de La Luna, mon cher petit blog fermé. Et oui, après plusieurs années d’écriture, puis plusieurs mois d’absence, il apparait raisonnable de fermer ce blog, même si vous pouvez toujours consulter les anciens posts. Merci à tous, pour votre fidélité. J’ai adoré lire vos commentaires, et échanger avec vous.

Mais… et voici donc la bonne nouvelle, je vous annonce, la naissance de mon nouveau blog, qui est un blog culinaire : Pas que des graines, le blog vege. A découvrir de toute urgence! Et pas que pour les végétariens! Toutes les recettes sont accessibles, forcément à tous: fléxi, omni, tout le monde est le bienvenu! Alors, on se retrouve très vite. A bientôt!

Les kits cadeaux: mojitos et pancakes

Oui, vous allez me dire que j’abuse, et vous savez quoi? Vous avez parfaitement raison, j’ai vraiment dépassé les limites! LA limite! Celle du dernier jour d’école, pour partager mon tuto kit mojitos et pancakes, en guise de cadeaux-maîtresses!

Mais, la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous en servir pour d’autres cadeaux, que ceux des maîtresses! D’une, parce que y’a pas que les maîtresses qui boivent des mojitos (non, non) et mangent des pancakes. De deux, parce qu’il n’y a pas de saison pour un bon mojito! Et encore moins pour de délicieux pancakes! Donc, vous pourrez vous servir de ce post pour Noël, fête des mères, fête des pères, fête de la musique et Halloween! OK, je m’emballe, mais presque…

Idéalement, le cadeau de la maîtresse, j’aime le faire avec les loulous, car c’est super gratifiant pour eux, de dire: « C’est moi qui l’ai fait! » en offrant son petit présent. Ok, la maîtresse préférerait peut-être la traditionnelle boite de choco ou un ensemble de bain moussant… Donc, il faut aussi que le cadeau soit à la hauteur des espérances de tout le monde ;).

Cette année, nous avons donc préparé un kit 1er mojito des vacances et un kit 1er petit déj’! Le but chez nous est toujours de recycler et utiliser ce que l’on a à portée de mains , dans la maison, mais aussi le jardin bien sur.

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Pour réaliser un kit mojito, nous avons donc utilisé des mugs en verre avec couvercles et paille recyclable intégrée, dont on nous avez offert un coffret, (très joli, mais ça prend la poussière dans l’armoire, donc…), que nous avons rempli de (pour 2 mojitos):

  • 100g de sucre
  • 30g d’écorce de citron vert bio (le jus du citron a servi à faire la citronnade dont la recette se trouve ici.)
  • 20g de menthe séchée du jardin

Nous avons ensuite simplement lié au raphia un kit imprimé que je vous mets ici KIT MOJITO.

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Pour le kit pancakes, nous avons mélanger de quoi faire 4 kits de 150g dans un saladier, soit:

  • 400g de farine
  • 225g de son d’avoine
  • 2 sachets de levure
  • 2 c. à c. de bicarbonate de soude
  • 2 pincées de sel

Une fois bien mélangés tous ces ingrédients, vous insérer cette mixture à l’aide d’un entonnoir dans votre bouteille, et vous pouvez y scotcher les instructions que vous trouverez là: KIT PANCAKES.

On a ajouté à cela un pot de confiture d’abricots du jardin, qui est juste à tomber (nan mais, j’y suis pour rien, c’est les abricots qui sont une tuerie!) pour un parfait 1er PDJ des vacances.

Fini? Pas tout à fait, il vous faut un contenant pour ces jolis kits!

Avant-après sacs en papier

Nous avons donc choisi des sacs en papier que je garde toujours en réserve, et découpés de jolies images dans un livre, que nous avons ensuite collés tout simplement. Ils sont pas jolis nos sacs?

Dernière étape, ma grande s’est occupée de nous faire des cartes en s’inspirant de la très talentueuse Mathou, et de ses joyeuses illustrations, à découvrir d’urgence, si ce n’est pas encore fait ICI ou LA!

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Et voilà! Plutôt contents de nous (on a ré-utilisés, transformés, fait marcher nos méninges et nos petits doigts boudinés par la canicule, passés un après-midi ensemble, what else ai-je envie de vous dire!),  j’espère que les maîtresses le seront aussi .

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En attendant:

BONNES VACANCES A TOUS !

Et bon courage au parents… 😉

 

 

Mon plan anti canicule: citronnade aux citrons verts!

Vous avez chaud hein?

Restez au frais si possible, restez calme, buvez beaucoup, de l’eau bien sur, mais aussi : de la citronnade!

Un de mes classiques pour le goûter des enfants, lorsque le thermomètre commence à s’emballer, sauf que cette fois, je l’ai faite avec des citrons verts. Après, c’est selon les goûts 🙂 .

Pour faire une citronnade, rien de plus simple, il faut presser des citrons, mélanger avec du sucre et de l’eau et mettre au frais. Jusque là rien de compliqué… Mais avoir le bon dosage, ça c’est le secret 😉

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Donc, pour une bouteille de 700ml, j’ai utilisé:

  • le jus de 2 citrons vert (gardez les zestes pour l’apéro mojitos, ou faites les sécher pour une utilisation ultérieure. Zéro gaspi les gens! Zéro gaspi!)
  • 3 c. à s. de sucre en poudre

Vous pouvez au choix remplir avec de l’eau plate ou de l’eau gazeuse (dans ce cas, mélangez bien le sucre avec le jus de citron avant d’ajouter l’eau qui pique!)

Au réfrigérateur pendant 1h minimum, et c’est prêt!

Alors, pour la petite histoire, dans certains pays on utilise aussi le zeste de l’agrume dans la citronnade. J’ai donc fait un test, en mixant le tout, comme j’ai trouvé sur certaines recettes du web, et…. clairement c’est pas mon truc! Comme je m’y attendais, le zeste apporte de l’amertume et un goût qui reste longtemps en bouche, comme l’effet que me font les kiwis, moi qui y suit allergique. Bref, pour ma part, ça ne l’a pas fait, mais à vous de tester.

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Allez, sortez vos éventails et vos sombreros, et en avant la citronnade!

Je suis la femme invisible

« Naaaaaaan ! Mamaaaan ! Sérieux ? »

« Qu’est-ce qui se passe mon grand ? »

« Sérieux ? T’as pas mis la carafe d’eau au frais ??? »

« … »

Voici comment s’est passé le retour de l’école hier. Et j’ai eu envie de dire plein de choses à mon fils, mais j’ai juste répondu qu’il y avait des glaçons, donc qu’il pouvait aussi bien en mettre dans son verre. Mais voici ce que j’ai eu envie de lui dire toute la soirée :

OUI. Oui, c’est vrai. C’est vrai que je n’ai pas mis la carafe d’eau au réfrigérateur, mon fils adoré. C’est tout à fait juste. Pourtant, j’y ai pensé. Je te jure. Mais, au moment où j’allais le faire, j’ai vu ton pyjama qui était en boule dans le canapé, donc, je l’ai rangé à sa place sur la patère à coté de ton lit. Et j’ai commencé mes tâches quotidiennes de maman qui n’arrête pas, mais qui n’est pas payé et que tout le monde croit qu’elle se fait les ongles devant la tv, toute la journée. Oui, maman au foyer, quoi !

J’ai donc ouvert les lits, ainsi que les fenêtres, ramassé et rangé ce qui traînaient dans les chambres, le salon, la salle de bains, etc. J’ai rebouché ton tube de dentifrice, nettoyé le lac qui s’était formé autour du lavabo de la salle de bains, nul ne s’est pourquoi…

J’ai ensuite emmené le chien chez le véto pour son rappel de vaccin, puis sur le chemin, je me suis arrêtée pour jeter les différents déchets dans les poubelles de tri.

De retour à la maison, j’ai brossé le toutou, la véto m’ayant fait remarqué qu’il muait (sans dec’ ! C’est donc ça, les paquets de poils qui jonchent le sol de la maison!)et que les paquets de poils qui le font ressembler à un mammouth le gênaient ! J’ai lancé une lessive, nettoyé les abords de la piscine, passé l’aspirateur dans toutes les pièces, lavé par terre dans toutes les pièces aussi, et tiens, au moment où j’ai fini, la lessive aussi s’est terminée! Donc, étendage de lessive, non sans avoir d’abord retiré le linge sec de la veille. Et dans la foulée, j’ai lancé une autre machine. Bah oui, j’ai oublié de dire que j’avais retiré tous les draps et oreillers des lits pour en mettre des propres .

 

Allez, carafe, carafe ! Ah oui mais une fois dans la cuisine, j’ai constaté qu’il était déjà bientôt midi et qu’il fallait que je prépare le repas du soir. Et une fois le repas du soir fait, j’ai enchaîné sur votre goûter. Tu sais, le cake aux abricots du jardin (j’ai dit que je les avais cueilli et nettoyé ? OK, laisse tomber!) que tu as trouvé « Chuper bon ! Crounch ! » ? Et bien, il ne s’est pas fait tout seul, non, non… Ainsi que la salade de fruits rouges qui l’accompagnait, les petits fruits ne se sont ni lavés, ni coupés seuls.

Et c’est là, que j’ai flanché, je l’avoue, j’ai oublié la carafe… Parce que j’ai reprisé le tee-shirt de ta sœur, qu’elle voulait mettre pour la kermesse, que j’ai commencé à découper le carton géant, qui traîne dans le jardin depuis 3 semaines, mis les petits morceaux dans ma voiture, et comme il faisait environ 43° en plein cagnard (si, si!), j’ai du perdre la notion des choses importantes, comme mettre la carafe au frais…

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Oups, lessive 2 finie, vite, vite, retirage (bien sur que ça se dit!) de linge sec , étendage 2 avant de filer au supermarché trouver un cadeau pour l’anniversaire de ta copine samedi, et de vous récupérer à l’école. Ouf…

Enfin ouf… la journée étant loin d’être finie, puisque je dois encore contrôler vos devoirs, organiser le passage à la douche, conduire ta sœur à l’aïkido, revenir, mettre la table, vérifier les cartables, remplir les gourdes, répondre en urgence à vos demandes diverses et variées « Maman, j’ai un mot de la maîtresse parce que je bavardais, il faut que tu signes» ou bien « Tu peux m’aider à coller mon poster de Kylian M’Bappé ? » ou encore « Pour demain, il faut ramener des bouts de bois, de la ficelle rouge et du papier alu, à l’école » « Mais tu le sais depuis quand, ça mon grand ? » « Oh, je sais pas, ça fait longtemps… » « … », retourner chercher la grande à l’aïkido, réchauffer le repas, débarrasser la table, répéter 15 fois, « Allez vous brosser les dents et faire pipi ! », lire l’histoire…

Alors, oui, mon petit-grand, je sais que mon travail à moi, il est invisible, que personne ne se pose la question de savoir comment les lits sont faits, le repas prêt à l’heure et les vêtements sont toujours propres et pliés dans l’armoire… C’est juste normal et tellement injuste…

Mais tu sais quoi, je vais t’épater, je vais faire encore mieux qu’hier : J’ai mis la carafe au frais ! Espérons juste que tu t’en aperçoives !;)

Le jour où j’ai décidé d’arrêter de crier

Passé le choc des 40 ans (bilan- prise de conscience- remise en question), la décennie qui s’est amorcée depuis 4 ans pour moi, est, sans nul doute, celle de la maturité. Oui , je sais ça fait cliché ! Et pourtant… c’est vrai. Je n’ai jamais été aussi apaisée que maintenant. Plus mûre et plus sûre de moi, c’est évident. Moins peureuse de tout : de moi, des autres, de la vie, des imprévus, des accidents… Je vis « presque » au jour le jour, en tous cas j’essaye et je prends les choses au fur et à mesure. J’ai arrêté de tout anticiper.

Évidemment, j’ai beaucoup travaillé pour en arriver là !:)

Car non, ce n’est pas lorsque l’on se réveille fraîchement quarantenaire, que tout cela arrive à soi ! Pour ma part, la prise de conscience d’être à peu près à la moitié de ma vie (même si j’espère bien vivre 100 ans!) m’a permis de réfléchir, et de faire des choix, qui ont été les bons jusqu’à maintenant. L’un de ses choix, fut de trouver un « déstressant » ! Pour moi, ce fut la méditation. Une habitude, que je pratique chaque jour, depuis 3 ans maintenant, et qui a profondément modifié ma façon d’appréhender les autres, le monde et moi-même. Qui a aussi régler pas mal de problèmes physiologique.

J’ai fini par me sentir légitime sur cette planète . Et en cohérence. Mais c’est un travail de longue haleine. Et parfois encore l’incohérence me frappe de plein fouet.

Ainsi, lors d’un échange avec mes enfants, que j’ai jugé très violent il y a quelques semaines, où je me suis mise à hurler, parce que je n’ai pas su répondre autrement à un conflit, j’ai décidé, le jour même, que c’était la dernière fois que je criais ainsi. Sur mes enfants, évidemment, mais aussi d’une manière générale.

J’ai donc entrepris de chercher une aide, une méthode, quelque chose sur lequel me reposer pour avoir des bases, et surtout des outils à appliquer. Ce fut comme souvent à la bibliothèque que je trouvais la solution dans le livre « La discipline positive » de Jane Nelsen, livre, que j’ai dévoré en quelques jours. Attention, ne vous fiez pas au titre, qui est traduit de l’américain, et qui n’a pas exactement le même sens en français. En effet, pour moi éducation aurait été mieux choisi que discipline, qui a une connotation négative.

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Ce bouquin propose une méthode, qui pour faire court,  se base sur la bienveillance et la fermeté. Il donne de vrais outils, pour développer l’autonomie à tout âge de l’enfance (pas pour les ados, qui font l’objet d’un autre livre). Et qui dit autonomie, dit une partie des soucis qui s’envolent, car répéter 30 fois les mêmes choses chaque matins, de chaque jour d’école, ça use les parents, mais aussi les enfants. Pour ma part, je suis passé du jour au lendemain (si, si véritablement) des matins en retard, à courir et crier, à des départs pour l’école avec le sourire et en avance, s’il-vous-plait !

La méthode implique énormément d’échanges verbaux. Les punitions étant abrogées, il faut beaucoup discuter. Je dois dire, que les 4 premiers jours, je me sentais un peu perdue, lorsque d’habitude, je sortais un menaçant « Si tu ne fais pas tes devoirs, j’annule la télé du weekend ! ». Mais en moins d’une semaine, j’avais pris d’autres habitudes, et j’ai pris goût à ces discussions, avec mes enfants. Plusieurs phrases m’ont marquées et fait avancer dans le livre. L’une d’elles me rappelle chaque fois, que je suis en proie au doute, ce qui est essentiel : « Au final, que cherche-t-on à faire avec ses enfants ? Vivre en harmonie et dans la bienveillance, et passer du bon temps, non ? »

A noter aussi, que ce livre s’adresse aux parents, mais aussi aux professeurs des écoles, avec une partie adaptée à leurs problématiques.

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Je ne peux que vous conseillez ce livre, qui a changé nos routines avec les enfants, et qui m’a apporté BEAUCOUP de douceur et de zénitude. Oui, quand on ne crie pas pendant plusieurs jours, on est forcément plus calme et serein. Bien sur, ce bouquin, ne correspondra pas à tout le monde et ne résoudra pas tous les cas , mais j’ai tellement souffert de m’énerver contre eux, et de ne pas être en cohérence, avec les valeurs que je leur donne (« lorsque tu as un souci avec une personne, il faut garder son calme, discuter, et que vous trouviez la meilleure solution pour tous les 2 » « Alors pourquoi toi, tu nous cries dessus sans discuter ? »), que je veux partager les solutions qui fonctionnent chez nous, si cela peut aider une famille, c’est déjà énorme.

Et chez vous, comment ça se passe la résolution de conflit ?

Survivre aux repas de fin d’année quand on est végétarien

 

Même si le végétarien de 2018 n’est pas celui d’il  a quelques années (en terme de choix et de visibilité), il n’en demeure pas moins que les repas de famille restent majoritairement peuplé d’omnivore qui ont tous un avis plus ou moins sympathique sur le végétarisme en général et les végétariens en particulier.

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Alors, oui , la question se pose et se répète encore cette année : comment survivre aux repas de famille (certains se posent aussi la question tout court 😜 ) lorsque l’on est végétarien ?

1er obstacle : Annoncer que l’on est végétarien si vos hôtes ne le savent pas, et le ré-affirmer même s’ils le savent.

Car oui, le non-végétarien se pose beaucoup de questions sur notre cas. L’une d’entre elles étant : « Est-ce qu’il mange toujours végétarien, ou fait-il quelques exceptions pour les fêtes par exemple ? » ou bien « est-ce que le jambon ou le poisson c’est considérer comme interdit chez les veggie ? » Alors, on inspire un grand coup et on explique pour la millionième fois, comme si c’était la 1ère, et avec le sourire bien sur, que le végétarisme c’est un engagement de vie, pas un sport que l’on pratique assidûment mais que l’on peut laisser tomber si événement exceptionnel ou en cas de maladie… Également, le végétarisme s’applique effectivement à tous types d’animaux, à poils, sans poil, à plumes, à écailles et autres coquilles. C’est sans doute également le bon moment pour expliquer à notre hôte que le petit poisson rouge qui tourne sempiternellement dans son bocal n’est pas un ballon gonflé ou un jouet mais bel et bien un être vivant… La preuve ? Il est doté d’un système digestif (il mange et fait caca) et d’un appareil reproducteur (il fait crac crac). Je continue ou c’est bon ?😀

2ème obstacle : faire accepter à la maîtresse de maison que vous allez ramener votre plat qu’il n’y aura qu’à réchauffer, et que cela ne vous dérange pas, et que non, ce n’est pas la peine de vous faire quelque chose de spécial.

Alors, pour avoir tester, plusieurs possibilités s’offrent à vous : vous pouvez dire que vous allez manger ce qu’il y a, qui n’est pas issu donc de l’alimentation animale, pour ne pas déranger, ni mettre mal à l’aise, mais vous prenez le risque de vous retrouver à manger le toast du foie-gras en entrée et la jardinière de légumes en plat. Ce qui pourrait être pire, MAIS aussi nettement mieux.

2ème possibilité : Si vous laissez la maîtresse de maison vous préparer quelque chose de « spécial », vous prenez le risque de lui ajouter un stress supplémentaire au stress déjà engendré par la préparation du repas de Noël pour 12 personnes. Pas cool pour votre hôte…sans compter, qu’elle risque de vous faire une salade de thon, car « Mais le thon, c’est du poisson ! », et là , retour à l’obstacle n°1, explication, etc, etc.

3ème obstacle : le passage à table, ou comment devenir l’attraction du dîner, surtout si comme moi, tu adores être le centre d’intérêt !

Plusieurs versions possibles là encore : Soit les convives te connaissent et savent, soit ils te connaissent un peu ou pas et ne savent pas… d’ailleurs, ils peuvent aussi te connaître sans savoir, mais bon, on va pas tous se les faire ! 😜

Il y aura donc un moment, plus ou moins long, de flottement, ou ceux qui ne savent pas, soit vont mettre les pieds dans le plat, c’est le cas de le dire, par un « Ben ! Tu prends pas de foie gras ? » soit vont deviner, et subtilement te demander au bout d’un moment « Tu es végétarienne ? » avec la complicité dans le regard comme s’ils avaient percé un lourd secret de famille.

Tu devras donc expliquer ce choix, une nouvelle fois, et peut-être te justifier, car oui madame, selon les protagonistes de l’histoire, tu n’as pas le droit de manger ce que tu veux en 2018, non mais des fois, tu crois peut-être qu’on va te laisser faire ce que tu veux avec ton estomac ? Petite effrontée va ! Heureusement que je suis là , avec mes bons conseils pour te proposer quelques attitudes à adopter selon l’invité de la soirée. On peut, les classer en 4 catégories distinctes :

  • celui qui veut en savoir plus surtout sur l’organisation, car ça l’a quand même souvent effleuré cette histoire, et il n’est pas exclu qu’un jour il fasse le pas : « Mais alors, tu manges quoi pour remplacer la viande et le poisson ? » « Et pour les enfants ? Tu fais comment ? » « Et quand tu es invitée ? »  « Et tu ne te sens pas trop fatiguée ? ». Cet invité là est sans doute le plus facile et le plus intéressant, car on peut avoir une vraie discussion. Je t’en souhaite plein à la table de fête !
  • celui qui trouve ça comique, qui pense que tu vas craquer, et qui fait tout pour te tenter, car c’est bien connu, quand tu décides d’être végétarien, ce n’est rien d’autre qu’un régime et tu as tout le temps envie de manger de la viande, et tu en rêves la nuit, et parfois, on te retrouves avec un imper et des lunettes de soleil devant l’étal du boucher qui est obligé d’appeler les flics, quand tu refuses d’arrêter de te coller à la paroi de la vitrine ! Celui-là, t’abreuveras donc sans doute de « Allez ! Une p’tite cuisse de chapon ! Regarde moi ça comme c’est beau tout ce gras et cette chair bien musclée pleine de protéines ! Hein ? Sérieux, ça te donne pas envie ? Allez, allez ! Je dirais rien ! » Ai-je besoin de préciser que celui-là , fait parti des plus lourds ?
  • celui qui ressent au plus profond de son être, ton végétarisme comme une agression. « Et pour les chaussures ? Tu fais comment ? Tu te fais des sandales en laitue ? » «  Donc t’es végétarienne et tu bois de l’alcool et tu manges des chips ? Tu sais que c’est pas bon pour la santé, donc aucune cohérence, quoi ?! » C’est avec ce convive, que je me remercie de méditer depuis 2 ans maintenant, afin d’être capable de prendre le recul nécessaire et de tester la compassion universelle in vivo. Merci donc à moi mais aussi à toi, convive agressif.:)
  • celui à qui tu fais pitié ! Si, si, il y en a toujours un ou une (quand ils ne sont pas en groupe!) pour passer tout le raps à te dire : «  Mais, tu dois avoir faim ? Tu n’as rien mangé ! » « Tu veux que j’aille te préparer quelque chose d’autres ? » « C’est toi qui aura la plus grosse part de gâteau ! »

Heureusement, il y aura aussi tous les autres, les bienveillants, les positivement curieux, les indifférents, les tolérants…

Te voici donc armé, prêt ou en tous cas prévenu:) sur ce qui t’attend !

Mais, surtout, n’oublions pas que ces fêtes sont d’abord une occasion de partager, pas forcément un repas, mais un moment, une idée du plaisir d’être ensemble, pas juste un partage alimentaire !

Faites vous plaisir, savourez chaque moment avec vos proches et profitez de leur présence.

🎅TRÈS JOYEUSES FÊTES A VOUS!!!!🎄

Les sablés de Noël

On continue notre tour de l’avent et des traditions de Noël, parce que, comment vous dire… Je ne m’en lasse pas ! Et oui, en grandissant j’ai perdu beaucoup plus d’âme d’enfant que je ne pensais… Snif… Mais s’il y a bien une période que j’aime dans l’année (hormis le froid Brrrrrrr!) c’est la période de l’avent ! Les lumières dans les rues, les couleurs, l’esprit de Noël, les yeux des enfants émerveillés, le vin chaud, l’odeur de fruits confits, de mandarine et de cannelle…. Mmmmmmmhhhh ! J’adore cette période ! Même en étant devenue végétarienne et consommatrice écolo-responsable , j’aime toujours autant ce moment. Peut-être même que je l’apprécie plus encore qu’avant.

Donc ce week-end c’était marathon sablés de Noël pour les schtroumpfs et moi-même.

Je vous donne donc ci-dessous la recette des Aussterchele ( ne me demandez pas pour la prononciation, j’ai fait espagnol 2ème langue!), les sablés de Noël traditionnels allemand, pour réaliser environ 4 plaques à pâtisserie de sablés .

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Le résultat du glaçage est très moyen visuellement (!), mais le but était surtout de passer un moment ensemble, de faire la pâtisserie, ce qu’ils adorent et au-delà de l’aspect visuel, euh… on a fini les sablés en 2 jours! Hihihi! Comment ça on était nombreux? Non, non juste les enfants et moi!

Il vous faut :

  • 3 œufs
  • 500 g de farine
  • 250 g de beurre mou
  • 250 g de sucre
  • le zeste d’un citron bio

1- Mettre le beurre mou dans le robot et commencez à battre.

2- Ajoutez les œufs et le sucre, et battez à vitesse moyenne pendant 10mn. Oui, oui 10mn et il faut bien respecter le temps indiqué !

3- Ajoutez la farine et le zeste coupé en tout petits morceaux. Laissez refroidir au frigo au moins 1h. Si vous ne pouvez pas attendre, tant pis, mais la pâte est très collante donc ce n’est pas facile à manipuler.

4- Préchauffez le four à 150°.

5- Sortez la pâte et étalez au rouleau à pâtisserie sur ½ cm environ.

6- Il ne vous reste plus qu’à découper vos motifs à l’emporte-pièces, ce qui reste l’activité préféré des enfants.

7- Déposez au fur et à mesure vos sablés sur une feuille cuisson de style Stilpat et enfournez sur la plaque à pâtisserie pour 10mn. Si vous ne souhaitez pas les recouvrir de glaçage, n’oubliez pas de badigeonnez de jaune d’œuf ou de lait avant d’enfourner.

8- Une fois la cuisson terminée et vos sablés refroidis, vous pouvez passer au glaçage (encore un grand moment avec les marmots ! ) en mélangeant 300g de sucre glace + 1 blanc d’œuf + le jus du citron. Pour nous ce fut laborieux, mais on a bien rigolé !

Alors, tenté par ce moment à partager avec les enfants ? N’hésitez pas à me raconter ou à poster vos photos !

L’épuisant métier d’arbitre

Infirmière, animatrice, enseignante, mannequin cobaye coiffure, mannequin cobaye maquillage, nurse, cuisinière, organisatrice en événementiel, femme de ménage, GO, chauffeur de taxi, garde du corps, PDG de sa petite entreprise, coach, coiffeuse, pharmacienne-apprentie-chimiste, psychologue, clown (NDLR : Liste non exhaustive).

Lorsque tu deviens maman, tu ne t’attends pas forcément à exercer tous ces métiers, et pourtant…

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L’une des professions pour laquelle je ne m’étais pas préparé est celle d’ARBITRE. Et croyez moi je le regrette ! Si j’avais été prévenu, (pourtant je ne suis pas fille unique, mais de l’autre côté de la barrière, je ne me rendais pas compte…) j’aurais été faire un petit stage avec l’équipe de France, un bon coaching et hop! j’aurais été préparé, armé… J’aurais eu quelques bases, je ne me serais pas laissé déborder, et surtout, JE NE M’ÉNERVERAIS PAS AUTANT ! Heureusement que je médite, je vous le dis…parce que c’est une vraie épreuve pour les nerfs !

1er round : Ça commence dès le petit-déjeuner, avec le petit-grand de 7 ans qui arrive et ne dit pas bonjour à sa sœur presque-déjà-ado(OH MON DIEU)-de 9 ans, qui s’empresse évidemment de lui asséner un BON-JOUR ! claquant et chantant, et se racle la gorge, de manière à lui faire bien comprendre, qu’il n’a pas les codes de vie en société. Là commence, donc mon 1er coup de sifflet ma 1ère intervention, après avoir laissé l’occasion de se rattraper, et dès que je commence à attendre le 1er « Mais laisse moi tranquille, qu’est-ce que tu me veux ? ». Avec calme et diplomatie, j’explique au petit malpoli, que lorsqu’on entre quelque part, on dit Bonjour, car c’est une règle de vie en société, et de politesse, et cela annonce, que l’on vient en ami, que l’on est de bonne humeur, et en plus ça lance une BONNE JOURNEE à tout le monde, etc. S’en suit généralement une jérémiade, sur le fait que lui est fatigué, que c’est pas difficile à comprendre, et qu’il allait le dire, si on lui avait laissé le temps….

OK… Tout va bien, on retourne dans la salle de bains finir de dé-Picassoter (Pour ceux, qui ne comprennent, le sketch obligatoire de Florence Foresti est ICI).

2ème round : La salle de bains. Le moment ou je commence à entendre des éclats de voix, est celui où la presqu’ado monopolise la brosse à cheveux depuis environ 10mn (pour brosser toujours la même mèche) et que son frère vient de lui dire de se dépêcher, et qu’elle l’a bien sur envoyer balader. Allez, cette fois, je sors mon petit carton jaune, j’interviens en force, en prenant la brosse des mains de ma fille, après avoir tenté de parlementer bien sur, car je suis une adulte responsable et une maman bienveillante, mais quand même, ça commence à me gonfler à m’échauffer un peu les oreilles.

3ème round : Dans le couloir. Ce fameux moment où tu es pile à l’heure pour le départ à l’école, et tu te dis « Génial, on est dans les temps, pas de stress », et 10mn plus tard, tu n’es toujours pas sorti de ce couloir car…

  • Mais pousse toi du miroir, je me vois pas !
  • Mamaaaaaaaaaaaaaan, il veut pas se pousseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer !
  • S’il te plait, pousse toi un peu, tu vois bien que tu gènes ta sœur.
  • Mais qu’est-ce qu’elle a elle ? Elle voit bien que j’ai pas fini de mettre mon écharpe !
  • Ne lui parle pas comme ça .
  • Mamaaaaaaaaaaaaaaan, elle m’a écrasé le pied !
  • Ah non, ça suffit! La violence n’a jamais rien réglé, excuse toi tout de suite.
  • Mes chaussures, elles sont toutes sales maintenant !
  • Oups, j’ai oublié de prendre mes billes !
  • Ouais bah, d’ailleurs tu m’as pas rendu les 2 calots que je t’ai prêté à la récré hier ! Rends les moi maintenant!
  • Non, y’a pas le temps, on verra ça ce soir.
  • Maiiiiiiiiiiiiis, c’est mes billes !
  • Oui, mais là, on va être en retard.
  • Bien sur, parce que c’est lui, et que ça a toujours été votre CHOU-CHOU !
  • Non, nous n’avons pas de chouchou, mais là ON VA ETRE EN RETARD!
  • Etc, etc.

C’est donc, à ce moment là, que je commence à sortir mon carton rouge mes menaces terrifiantes : « Attention, sinon, je décale l’heure du dessin animé du week-end de 15 mn ! » ou pire «  OK, tu as gagné : tu mettras la table ce soir! », et c’est souvent à ce moment là aussi, que manteaux sur le dos, clés de maison sur la serrure, sacs en bandoulière, l’un des 2 me dit « Maman, j’ai envie de faire la grosse commission… ». Ok, cette info, n’a rien à voir avec le thème de l’arbitrage, mais je trouve ça tellement drôle (sauf au moment où ils me le disent bien sur), j’ai parfois l’impression de vivre dans une bande dessinée de Mademoiselle Caroline !

Voilà, et ceci n’est qu’un aperçu, vous l’aurez compris de ce merveilleux rôle d’arbitre, dont on hérite en tant que parent d’au moins 2 enfants. Je n’ose imaginer lorsqu’ils sont 3… Bon, après enquête, mes copines de 3 me disent que ça revient au même, car le conflit est toujours au final entre 2 enfants, pas les 3 en même temps.

Et chez vous, ça se passe comment l’arbitrage ? Sortez vous souvent les cartons rouges ? Et pour les plus âgés, les ados ? C’est toujours pareil ? Pire ? mieux ?

Allez courage, on lâche rien, et on essaye de rester zen…

Calendrier de l’avent DIY

Oh yes ! Cette année, je suis dans les temps pour faire mon propre calendrier de l’avent !

Ben c’est sur, que quand tu retires le travail de ton emploi du temps, il t’en reste plein, du temps. Donc, tu peux réfléchir, anticiper et faire tout simplement !

Voici donc, mon, ou plutôt mes calendriers de l’avent (et oui un par enfant, sinon c’est la déclaration de la 3ème guerre mondiale, si tu leur demande de partager… « non, mais attend, c’est pas parce que c’est bientôt Noël qu’il faudrait en plus, qu’on soit gentils, quoi ! Tu crois encore au père Noël ou quoi ? ») entièrement homemade, do it yourself, récup, écolo, écono, maison quoi !

J’ai utilisé les sachets krafts que je récupère pour mes courses fruits et légumes, mais comme ils étaient bien trop grands, j’ai retaillé à grands renforts de scotch pour avoir la bonne taille. Le calendrier est donc composé de 20 sachets renfermant chacun 1 chocolat par jour et par enfant (sinon 3ème guerre, etc. tu as compris;)) , et de 4 enveloppes, de bon à utiliser :

  • 1 bon pour 1 sortie ciné en famille, avec le film de leur choix
  • 1 bon pour un dîner-goûter, quand ils veulent. Ils adorent ça, et moi ça me rappelle de bons souvenirs 🙂
  • 1 bon pour une soirée télé avec le programme de leur choix
  • et 1 bon pour un spectacle juste avant Noël : le cirque du Vietnam. Bon, là j’avoue je me fais plaisir aussi à moi 🙂 ! j’adore le cirque, mais il faut qu’il soit sans animaux, donc ça restreint le choix, même si ça a tendance à évoluer positivement. Donc la troupe se produisant à Cannes, pendant les vacances, j’ai sauté sur l’occasion, pour emmener toute la famille ! Vivement Décembre !!

J’ai donc terminé mes calendriers en imprimant des chiffres trouvés sur Pinterest (il y en a plein), que j’ai découpé et accroché avec des petites pinces à linges, que j’avais en stock.

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Quelques ficelles plus tard et voici mes jolis sachets. Qu’en pensez-vous ?

Et vous, c’est comment cette année le calendrier ? Acheté ? Fait maison ? N’hésitez pas à partager.