Pain japonais Hokkaido, grâce à la méthode Tangzhong

Adepte de la préparation des pains au lait et autres brioches, c’est avec beaucoup de curiosité que j’ai découvert l’Hokkaido, pain au lait japonais, que l’on réalise avec la méthode du tangzhong. Kesako ? Suivez moi, je vous explique tout !

Le tangzhong permet d’obtenir une pâte levée tout à fait exceptionnelle. C’est un mélange d’eau et de farine que l’on délaye et que l’on fait chauffer à 65° . Pas de panique, je vois déjà vos bouilles déçues et vos cris plaintifs : « Mais Môa, j’ai pas de thermomèèèèèèètre ! Boooooooouuuuuhhhhh ! ».

IMG_20181029_145136_930[1]
Le Tangzhong
Donc on se calme, moi NON PLUS, j’ai pas de thermomètre. Dès que le mélange commence à ressembler à une crème pâtissière, on enlève du feu, et surtout on ne fait pas bouillir, c’est aussi simple que ça.

Je me suis inspirée de la recette de C’est ma fournée, je vous mets ma version de recette :

INGRÉDIENTS

POUR LE TANGZHONG :

  • 20g de farine
  • 100g d’eau

POUR L’HOKKAIDO :

  • 350g de farine (perso je fais toujours un mélange farine blanche et farine semi-complète)
  • 55g de sucre
  • 5g de sel
  • 1 gros œuf à température ambiante
  • 110g de lait demi écrémé légèrement tiède
  • 5g de levure de boulanger sèche
  • 30g de beurre mou
  • 100g de tangzhong (à température ambiante si possible)

Le tangzhong se prépare la veille, en délayant donc dans une casserole la farine et l’eau, puis en faisant chauffer à 65°, en remuant sans cesse et jusqu’à obtenir la consistance d’une crème pâtissière.

Le mettre ensuite au frigo recouvert, pour la nuit.

Pour réaliser le pain au lait, verser tous les ingrédients dans la cuve du robot dans l’ordre indiqué(ou dans un grand saladier) et pétrissez 10mn à la plus petite vitesse. La pâte est extrêmement collante, c’est normal.

Verser votre pâte dans un grand saladier type pyrex et couvrez là d’un linge humide. Enfournez pour 1h30 environ en fonction étuve de votre four, ou à côté d’un radiateur. La pâte est lourde, elle ne montera donc pas facilement sans une source de chaleur proche.

Lorsque la pâte a doublée de volume, diviser la en 4 ou 5 pâtons de taille égale sur un plan fariné.

IMG_20181030_174053_878[1]

A l’aide d’un rouleau, étalez le 1er pâton comme suit :

IMG_20181030_174245_844[1]

Puis rabattez le haut et le bas…

IMG_20181030_174348_466[1]

Tournez-le sur le côté, étalez à nouveau et roulez le rectangle afin de former un petit ballot de pâte.

IMG_20181030_174423_173[1]

Faites de même avec les autres pâtons et mettez les côte à côte dans votre moule à cake.

IMG_20181030_174701_777[1]

Remettez votre moule en étuve, pour refaire gonfler.

Sortez votre étuve au bout d’une heure, et préchauffer le four à 180°.

Pendant ce temps, badigeonner votre pain avec un mélange jaune d’œuf + 2 c. à s. de lait. C’est le moment d’ajouter des graines si vous le souhaitez. Pour ma part, j’ai fait un pain nature et un aux graines de sésame.

IMG_20181030_174803_104[1]

Enfournez 10mn à 180° puis 20mn à 160°.

Et voilà!

IMG_20181030_175215_655[1]

Alors, vous sentez la bonne odeur qui s’échappe de la cuisine ? MMMMmmmmhhhhhh !

IMG_20181030_210941_888[1]

« Les enfants! Le goûter est prêt ! »

Confiture de gigérine (pastèque à confiture) au sirop d’agave

 

Comme l’indique le titre, j’ai donc testé 2 nouveautés en une recette: la confiture sans sucre, au sirop d’agave, et la pastèque à confiture, également appelée gigérine, gingérine, citre ou encore mereville. C’est une courge à chair vert clair, qui ne pousse à ma connaissance qu’en Provence, et dont la récolte s’effectue en octobre. Lorsque mon AMAP m’a proposé la pastèque à 1€ le kilo, j’ai dit BANCO !IMG_20181025_151047_991[1]

 

 

C’est donc avec courage que je me suis attaqué à un montre de 7,4kg, qui m’a donné au final 19 pots de confiture.

 

Comme je le disais, je voulais faire des confitures sans sucre, et je me suis donc inspiré de la recette de Marie Chioca, du blog Saines Gourmandises.

Ce que je n’avais pas prévu, c’est que la confiture de gigérine, se cuit en 3 fois, et qu’il faut laisser 24h de macération au préalable, dans le sucre…

Bref, j’ai donc bidouillé un mélange de recette (celle au sirop d’agave, et celle traditionnelle de gigérine), pour arriver, à un résultat plus que convenable.

IMG_20181025_151157_840[1]

Je vous explique tout …

Pour 7gk de gigérine, j’ai eu besoin de :

  • 1kg de sucre roux
  • 350ml (ou 500g) de sirop d’agave
  • 12g d’agar-agar
  • Pour parfumer : 1 branche de romarin, 1 branche de menthe, un mélange 4 épices.

J’ai décidé de faire 3 versions différentes (nature, romarin/4 épices et à la menthe), rien ne vous empêche de varier les goûts. Les versions « traditionnelles » de cette confiture la propose avec orange et/ou citron et/ou vanille.

J’ai volontairement omis les agrumes, puisque c’était mon 1er test de cette confiture, je voulais le goût … basique, le plus pur. Et honnêtement je ne suis pas déçue, si j’en refais, je ne suis pas certaine de mettre de l’orange ou du citron.

1- Après avoir enlevé la peau, épépiné (c’est la partie la plus pénible) et coupé en cube la courge, j’ai donc divisé en 3 bassines, et saupoudré de sucre, puis laissé au repos toute une nuit.

2- Le lendemain, j’ai cuit mes 3 confitures séparément toujours durant 1h, puis j’ai laissé refroidir.IMG_20181025_151256_441[1]

Dans 1 confiture j’ai glissé une branche de romarin frais, et ½ c. à café de mélange 4 épices, et dans une autre confiture, j’ai ajouté la branche de menthe fraîche.

3- Une fois mes confitures froides, j’ai recuit chacune 30mn, et leur ai ajouté dès le début de cuisson 4g d’agar-agar (préalablement délayé dans un peu d’eau froide) chacune, soit 12g au total. Ceci a pour effet de pallier au manque de sucre qui a un effet gélifiant sur la confiture. Le sirop d’agave, ne produisant pas cet effet, il faut être astucieux !

4- Après avoir fait refroidir à nouveau mes confitures, je les ai recuit 30mn une dernière fois, et j’ai ajouté hors du feu les 500g de sirop d’agave (si vous aimez la confiture bien sucré, je vous conseille de mettre plus de sirop, 800g me paraît bien), réparti entre les 3 bassines.

IMG_20181025_151554_139[1]

5- Vous pouvez maintenant remplir vos pots, (n’oubliez pas de retirer les branches de romarin et menthe avant!) avec la confiture brûlante (attention les doigts!),les retourner et ne plus y toucher plus jusqu’à ce qu’ils soient refroidis.

Alors question esthétique, je trouve que la couleur de cette confiture est vraiment belle dans les tons jaune miel, et au niveau du goût, c’est très délicat, pas fort en goût (d’où l’ajout des agrumes et vanille conseillé par les anciens), mais on retrouve une odeur et un goût de melon/courgette qui se serait marié avec une gelée de pomme ! Ben oui, c’est ce qu’elle m’évoque, cette confiture ancienne :).

IMG_20181025_151719_080[1]

En tous cas, un régal sur une tartine beurrée, ou avec des crêpes !

Les meilleurs DIY pour Halloween, à faire avec les enfants

Le temps presse et même si la météo n’est pas vraiment de saison (ici en Provence, on a pas encore rangé les robes d’été 🙂 ), on est à moins de 10 jours d’Halloween!

Alors, chez nous on a prévu des petits DIY avec les enfants, pendant les vacances, mais plutôt en fin de semaine. Je n’aurais pas le temps de faire les articles avant la fête. Voici donc un pèle-mêle des meilleurs DIY à faire avec les grumeaux (ou pas d’ailleurs!), trouvé sur Pinterest. Bonnes horribles créations!

DECO:

cartonnage chatchauve souriscitrouille n&bcouronne natureFantômes suspendusfantomesfeuilles d'automneGraffitis montresPhotophoresPorteSucettes fantomes

 

GOURMANDISES

Apero tonusBiscuits momiesFruits d'HalloweenMeringuesPizza fantomesSaucisses momies

 

MAQUILLAGE:

maquillage citrouilleMaquillage Dia de les muertosmaquillage jackmaquillage squelettemaquillage sorcièremaquillage vampire

Le STRESS de la mammo!

pink-ribbon-3713149

Parce que j’ai des antécédents familiaux et personnels (surpoids, 1er enfant après 30 ans, etc.), je suis en catégorie « risque élevé » niveau cancer du sein, mention « ça fait grave flipper hein ? »

J’ai ainsi l’extrême privilège depuis mes 35 ans d’avoir ma petite mammographie régulière.

J’en suis donc à ma 3ème (ouais une habituée, quoi!), et celle-ci étant passé et bien passée, je m’en vais te conter, toi novice, de la mammo ou moins novice, mais qui flippe toujours autant, ce moment de bonheur intense, que toute femme doit connaître tôt ou tard. Si, si j’insiste mesdames, ça fait flipper, c’est pas agréable mais il faut le faire, c’est primordial. Si petit problème, il y a, plus tôt petit problème est débusqué, meilleur tes chances de guérison sont. Toi, tout compris ?

Allez je t’explique !

C’est donc pleine d’une belle assurance, parce que « Eh dis donc, ça va être ma 3ème, donc, steuplé, je sais komment k’sa se passe ! », que j’ai pris rendez-vous 1 mois et demi plus tôt , suite à une visite de contrôle chez la gynéco (encore un de ces moments de plaisir féminin…)

« Pas avant 1 mois et demi ? ? Ah…. bon, ben c’est pas grave, je prends de toute façon… »

Et dans ma tête, je savais déjà que le stress commencerait d’autant plus tôt que le rendez-vous était d’autant plus loin… Mais que faire ?

Rien, alors on attend…

Donc, clairement, pour ma part, le gros stress commence 1 semaine avant. Je passe de « j’espère que tout ira bien » à « JE VEUX PAS MOURIR MAINTENANT ! » en quelques heures, avec toute une panoplie de « si ça m’arrive, je vais me battre comme une lionne » , « j’écrirai un livre pour les enfants », « il faut que je fasse ma carte de donneur », « j’attendrai pas de perdre mes cheveux, je me rase avant ma 1ère chimio » et le fameux « Si j’m’en sors, je me fais tatouer SURVIVOR sur le bras »

J’arrive donc prête à m’enfuir à toutes jambes, pleine de courage, à l’accueil du cabinet, où après enregistrement, on me demande de patienter dans la « salle des mammos ».

Déjà pourquoi séparer les « mammos », des autres radios, on a l’impression d’être en quarantaine !

Je me retrouve donc à patienter avec d’autres femmes, seules ou accompagnées de leur maris dans une salle d’attente minuscule. Tout est fait pour que tu sois mal à l’aise ou quoi ?

J’essaie de deviner sur les visages les histoires. Toutes ces femmes sont plus âgées que moi. Vraiment plus âgées. La plus jeune a au moins 55 ans. Que pense-t-elle de moi ? Partage-t-elle mes inquiétudes ? Essaient-elles, elles aussi, de deviner mon parcours, mon histoire ? De sentir ma peur ? Si nous ne parlons pas, et restons dans notre bulle, aucune n’est hostile en tous cas, et je vois plutôt des visages cherchant à sourire. Pour mieux combattre l’angoisse ? Je ne saurais dire.

« Mme CHEVALIERDELALUNA ? »

« OUI ! C’est moi ! »

Je me lève comme si j’avais été réveillé en pleine nuit.

«Enlevez le haut s’il vous plait et placez vous face à la machine »

J’imagine, ces mêmes mots répétées depuis 9h00 du matin, chaque jour de la semaine… Sérieux, elle doit en avoir marre de nous voir à moitié à poil, l’autre moitié flippée !

« Alors depuis que vous êtes venu, il y a eu quelques petits changements dans le cabinet. »

Ah bon….

« Je vais vous expliquer en même temps que nous procédons.  Nous avons donc une nouvelle machine, qui prend des plans de coupe, ce qui permet de ne plus avoir à prendre les plans obliques, car nous avons une vision, plus panoramique du sein, et bla bla bla bla bla… »

Fait-elle cela pour me détendre, me dis-je ? Je n’en sais rien, toujours est-il que je lui réponds «  Ah génial, ça donne une meilleure lecture du résultat alors ? », alors que j’ai envie de lui dire « Lâche moi, je m’en fous grave, je veux juste me rhabiller et rentre chez moi pour me cacher sous ma couette, pour entrer en hibernation et ne plus parler à personne, juste attendre que le cancer me tue, et là , vous serez bien content, hein ! » Oh merde, je crois que je perds pied !

Après plusieurs plans de coupe donc ! Et autres écrabouillages super sympa de nénés, je retourne en salle d’attente toujours aussi minuscule, et avec d’autres gens, mais aussi des gens qui étaient là au début.

Une des patientes est appelée par la directrice du cabinet (c’est elle qui donne le verdict, la grande prêtresse de la mammo, que tu as envie d’embrasser à la fin de la consultation, quand elle dit « Non c’est super, tout va bien ! »), et alors que j’essaie de me concentrer sur un magazine féminin, d’une haute portée intellectuelle, en relisant pour la 8ème fois la même phrase, j’entends alors qu’elle est à coté de la porte quelques phrases « Il faut que l’on fasse une biopsie » « ça ne doit pas vous inquiéter » « c’est juste quelqu’un qu’on ne connaît pas, à qui on va demander ses papiers », « pour moi, je suis sure, que ce n’est rien d’important ».

Et là, je commence à partir … je me vois à la place de la patiente, je n’entends plus ce que la prêtresse de la mammo me dit, tout tourne autour de moi, je suis comme dans un mauvais film, ça va trop vite, je vois ces lèvres bouger, mais je ne comprends ce qu’elle me dit, ça bourdonne, ça tangue, ça… « MADAME CHEVALIERDELALUNA ? » « OUI !!!! »J’ai crié, je vous assure que j’ai crié… Honte, moment de solitude, envie de me cacher sous mon magazine féminin à haute portée intellectuelle…

M’y voici donc chez la prêtresse ! « Vous pouvez vous dévêtir ici, et vous allongez, on va faire une écho! »

OH PUNAISE ! Dans ma tête s’il y a besoin d’une écho, c’est pas bon signe. Si tout va bien sur la mammo , t’as pas besoin d’écho !

Je suis presque contente de m’allonger, tellement mes jambes ne me portent plus.

« Alors comment ça va depuis la dernière fois ? Pas de douleurs ? Pas de sensations inhabituelles ? Vous avez vu qu’on a un nouveau matériel plus perfectionné ? »

« Dépêche, je vais faire un malaise dans ton cabinet ! Oui ,c’est super. Bravo.»

Et là, après quelques secondes de silence in-ter-mi-na-ble, elle prononce la formule magique : «  Bon ben c’est parfait, tout va bien ! »

OOOOOOOOUUUUUUUUUFFFFFFFFFFFFF !

Ok, ça paraît très con de se mettre dans des états pareils après coup, mais honnêtement, quel accompagnement psychologique propose-t-on si on nous annonce qu’il faut « vérifier » ou « inspecter » ou « analyser » ou « surveiller »cette petite grosseur ? Et ne pourrait-on faire en sorte que les rendez-vous soient moins espacés dans le temps ? Mettre en confiance, accompagner, préparer… C’est peu mais c’est aussi beaucoup.

Je dédie cet article à toutes celles qui ont vécu cette angoisse, à toutes celles, à qui on a dit qu’il fallait vérifier, analyser, inspecter, surveiller, à toutes celles qui se battent en ce moment, à toutes celles qui doivent le faire mais qui n’osent pas, à toutes celles qui vont devoir le faire, et à toutes les autres, aussi . Go girls !

Tuto zéro déchet: les emballages en cire d’abeille

Toujours dans une démarche de réductions des déchets, même si notre petite famille a  beaucoup progressée en quelques années, elle traîne encore de grosses lacunes !

L’une d’elle étant pour moi en cuisine, un gros point noir ( ou plutôt 3) : l’utilisation quotidienne (et oui, je cuisine, et EN PLUS, j’accommode les restes!) du trio infernal : papier alu + film alimentaire plastique + papier sulfu.

1er problème résolu depuis 1 mois : plus de sulfu, j’ai acheté une toile de cuisson SILPAT en silicone, et c’est juste génial. Ma seule erreur a été de n’en prendre qu’une, car j’ai souvent besoin de 2 plaques de cuisson dans le four, donc je vais en racheter une ce mois-ci, et ce sera réglé. Cela m’a coûté 11,50 euros ce qui peut sembler un peu cher, mais si on ramène au prix du papier cuisson, et au fait que vous ne créez plus de déchets, vous avez vite récupéré votre gain.

2ème problème plus contraignant : remplacer le film plastique (et le papier alu, mais que nous utilisons beaucoup moins).

Après quelques recherches sur le net, j’ai découvert les emballages en cire d’abeille, et je suis devenue fan.

C’est en fait, une pièce de tissu recouverte de cire d’abeille, qui permet de recouvrir les plats mais aussi d’emballer directement le produit alimentaire : morceau de fromage, fruit coupé, sandwich, etc. On peut même le congeler. Le tissu se réchauffe simplement entre les mains, et devient ainsi auto-adhésif.

Alors, bien entendu, partant du principe, que tout ce que je peux faire moi-même, JE LE FAIS, il était évident que je n’allais pas les acheter.

Vous avez donc le droit à un petit tuto simplissime :

1- Prenez un tissu en coton ou une matière non synthétique, qui résiste donc à la chaleur du four et couper vos rectangles ou carrés selon vos besoins. Pour ma part, j’ai fait 3 rectangles de 40x30cm, 2 rectangles de 30x20cm et 2 de 20x10cm. Coupez bien les petits fils qui dépassent, cela vous évitera de surfiler.

20181018_120601 (2)

2- Mettez votre tissu sur la plaque du four. Étalez sur votre pièce de tissu, des paillettes de cire d’abeille, de manière harmonieuse et enfournez pour 5mn à 100° environ. Je vous conseille de surveiller car ça va vite 🙂

3- Dès que vous sortez votre tissu, vérifiez que la cire est uniformément répartie (et complètement fondue bien sur) , et si ce n’est pas le cas, essayez d’imprégner avec la cire qui reste sur la plaque. Attention aux doigts : c’est chaud !

20181018_122737 (2)

Vous n’avez plus qu’à suspendre votre tissu pour le faire sécher, ce qui est très rapide.

Et voilà, pas plus compliqué que cela ! Vous avez maintenant de beaux emballages écolo et écono !

20181018_125951 (2)20181018_141154 (2)

Si vous n’êtes pas manuels, ou si cela vous semble trop compliqué, ou si vous n’avez pas le temps… Bref, si vous préférez les acheter, plusieurs sites proposent maintenant ce type d’emballages. Je ne les connais pas plus que ça, donc je vous en cite 3 que j’ai repéré au hasard : www.boutiquezerodechet.com, www.embalvert.com et www.sansbpa.com .

Ces emballages sont lavables à l’eau froide et au savon.

Alors tenté par ce DIY zéro déchet ?;)

Quelques vérités sur l’anatomie féminine…

Je ne sais par où commencer…

Allez on y va : j’avais accueilli avec grand étonnement le blanchiment de l’anus il y a quelques années , avec stupeur la chirurgie esthétique du vagin, il y a peu , avec colère les paillettes pour vagin, l’année dernière,  mais là je suis restée cloué sur mon fessier justement, en apprenant ce matin via Facebook, que les sœurs Kardashian font la pub pour « le maquillage vaginal » ! Toute une gamme de cosmétique vaginale existe déjà, qui va du rouge à lèvres (non ce n’est pas une blague) hydratant, à l’enlumineur, en passant par le sérum fermeté…

anatomy-254120Et là, je vous avoue que j’ai eu comme un gros blanc : que pourrais-je expliquer à ma fille de 9 ans, qui n’a donc pas encore accès à ce genre d’informations (encore que, parfois je suis flippée d’entendre ce qu’ils se racontent à l’école!), quand elle aura connaissance de ce type de pratique et de ce qu’elles renvoient en terme d’image de la FEMME, aux femmes, et bien sur, aux hommes.

 

Il me semble donc essentiel (et surtout cela va me soulager car là, je pense qu’on touche le fond en matière de glorification de la femme objet) de faire un petit point sur la femme, son anatomie, et les vérités et mensonges qui tournent autour, dans l’espoir de démystifier un peu la chose. 

 

1- Le sexe de la femme n’est pas identique d’une femme à l’autre

Comme le sexe de l’homme, par ailleurs, et comme toutes les parties du corps humain, dirons-nous. Certains ont les yeux marrons, d’autres de grandes oreilles, certaines des petits seins, d’autres de grandes mains, quelques uns sont noirs de peau, d’autres plutôt clairs, bref, plus de 7 milliards d’individus, et pas un identique à l’autre. Et bien il en est de même pour le sexe!

2- Un vagin, non, ce n’est pas sale

D’après Wikipédia, le vagin est «  un organe tubulaire musculomuqueux faisant partie du système reproducteur femelle de certains animaux tel que l’appareil reproducteur féminin. Chez les mammifères, il relie l’utérus à la vulve. »

De la même façon que les autres organes, et parties du corps, il est lavé, théoriquement, tous les jours, il bénéficie, théoriquement, de vêtements propres tous les jours, il n’y a donc aucune insinuation à faire sur une quelconque absence de propreté de cet organe, plus que sur un autre organe.

3- Les règles ne sentent pas mauvais

L’émission de sang qui s’écoule durant la période des menstruations féminines, n’a d’odeur que celle du sang, soit une odeur de fer assez prononcé. Par contre, l’utilisation, encore massive (par pitié mesdames, pour votre santé, renseignez vous sur les alternatives : coupe menstruelle, protège-slips lavables, etc.), des serviettes et autres tampons favorisent le développement des bactéries et peut créer certaines odeurs, en cas de port prolongé. Mais quoi qu’il en soit, ces odeurs ne dérangeront que la principale intéressée lors du change et en aucun cas, ne pourront être perceptible par collègue, voisin, ou ami. Arrêtons les mytos !

4- Une femme a des poils

Ah, si, si, je vous assure. Nous passons un temps dingue, à nous épiler en bas, en haut, au milieu, pour répondre à une certaine grille esthétique, mise en place depuis plusieurs dizaines d’années, et qui veut que le corps de la femme soit glabre et lisse. Mais au naturel, nous avons des poils. Parfois beaucoup. Sur le pubis, les aisselles, les jambes, le dessus de la lèvre, les bras, le ventre …Et encore une fois, ce n’est ni sale, ni puant. C’est tout ce qu’il y a de plus normal, et naturel.

5- En temps que femme, je ne considère pas détenir un mystère entre les cuisses

Pas plus que je ne pense être une sorcière capable d’envoûter les hommes en battant des cils, ni que le fait de secouer ma chevelure de gauche à droite, peut rendre quelqu’un fou, ni non plus, que mon corps, soit provocateur ou insultant envers qui que ce soit, au point qu’il doive être caché.

Mon sexe est merveilleux : il me permet d’uriner, d’avoir des rapports sexuels, de donner la vie, mais je ne le considère pas plus exceptionnel que mes yeux, qui me permettent de voir le sourire de mes enfants, mes jambes qui m’emmènent où je désires, ou mes poumons qui, sans effort conscient de ma part, me maintiennent en vie grâce à l’air inspiré.

Alors, du maquillage pour le vagin…. que dire, que penser, et surtout… que faire ? Et bien, ne pas l’acheter je pense, déjà ! Et arrêter de laisser une image si dégradante et erronée de la femme, ainsi véhiculée, en refusant de participer.

Allez, un petit Nina Simone me paraît ESS-EN-TIEL pour décontracter l’atmosphère et ce recentrer sur le fondamental 😉

Mon coin de ciel bleu au salon!

Sont-ce les jours qui raccourcissent ?

Sont-ce les 1ères fraîcheurs du matin ?

Sont-ce mes ipomées qui s’amenuisent de jour en jour, sur la terrasse? 😦

Une furieuse envie d’apporter du soleil dans la maison m’étreint depuis quelques jours ! Qu’à cela ne tienne, j’ai donc décidé de repeindre, non pas une pièce mais un meuble, en bleu, je dirais d’inspiration marocaine, avec un super effet vieilli, dont je m’en vais vous dévoiler tous les secrets…. Mmmmmmhhhhhh, d’humeur mystérieuse, ce matin?

Tu l’auras donc rectifié de toi-même, ami lecteur, j’ai apporté, à défaut de soleil, au moins un coup de ciel bleu dans le salon. Je t’avoue que j’ai tenté le soleil en proposant à l’Homme de repeindre ce magnifique buffet indien en jaune , et je ne sais pourquoi il a refusé…

Sans titre
Ça c’est mon meuble tout tristoune, avant mon intervention…

Ok, je te dis tout : j’avoue que j’ai déjà repeint le couloir en jaune (non, non, pas jaune pale ou blanc cassé avec une pointe de jaune, non: jaune- jaune… poussin, soleil, tournesol… JAUNE!) l’année dernière, ce qui est très joli, et a vraiment apporté un coup de peps à notre petite maisonnette. Mais depuis, j’ai tendance à voir tout en cette jolie couleur vitaminée, la déco, comme les vêtements. Je crois donc que l’Homme a un peu saturé pour le coup…

Donc, après avoir essuyé ce refus catégorique, je me suis rabattue sur ce magnifique bleu de TOLLENS, collection Couleur Plurielle, teinte Vibrante. Petite astuce en plus, je l’ai commandé sur le site Peinture-Destock, que j’ai découvert par hasard, et qui propose des peintures (et matériel) de marque, à des prix défiants toutes concurrence : 30,90€ les 2,5 litres chez Peinture-Destock, contre 43,90€ dans une enseigne très connue de bricolage.

Coucou c'est moi! Et le magnifique bleu de Tollens!
Coucou c’est moi! Et le magnifique bleu de Tollens!

1ere étape : le ponçage.

Oui, c’est chiant, oui, on a de la poussière partout, oui, mais il faut le faire !

Pour ma part j’ai utilisé une petite ponceuse électrique, mais vous pouvez tout aussi bien le faire au papier de verre . Dans le cas de mon meuble, qui était recouvert d’une épaisse couche de vernis foncé, c’était absolument impératif, afin de rendre cette couche plus mate et poreuse, pour que la peinture accroche.

2ème étape : peindre!

Après un bon dépoussiérage (ponçage oblige), j’ai attaqué directement la peinture, en ayant pris soin au préalable de couvrir au scotch de peintre la partie haute de mon meuble, que je souhaitais laisser brute. Laissez sécher le temps nécessaire.

3ème étape : Un p’tit coup de vieux !

J’ai utilisé 2 techniques pour vieillir le buffet : la cire et le ponçage.

J’avais une boite de Ma cire facile de Bondex, effet métallisé Wengé, depuis un bail, que je n’avais au final pas utilisé, car le rendu sur un mur blanc, n’était pas du tout concluant. Mais je dois dire, que sur ce bleu, c’est parfait.

Il faut prendre un tout petit peu de cire sur un chiffon non pelucheux, et étaler uniquement sur les arêtes du meuble, et toutes les parties sculptées. Allez-y vraiment par petites touches, en effleurant le meuble, surtout au début, pour pouvoir doser, et ne pas avoir la main trop lourde. Le but, n’étant pas de recouvrir, mais de donner un effet patiné. Ce qui est d’autant plus intéressant avec cet effet métallisé, c’est qu’il joue vraiment avec la lumière du jour.

2ème technique : le ponçage, cette fois au papier de verre, et une fois de plus par petites touches, et avec parcimonie. Je l’ai utilisé à nouveau sur les arêtes et les moulures.

D’une manière générale, lorsque l’on vieillit un meuble, pour un effet le plus naturel possible, on part du principe, que les parties « abîmées » par le temps sont les angles, les arêtes et les découpes. La teinte la plus claire sera toujours au centre des parties lisses.

Meuble indien bleu

Et voilà le résultat : petite ambiance marocaine dans notre séjour, on se croirait à Chefchaouen, non?

Sommes-nous vraiment fait pour travailler?

J’ai arrêté de travailler. Il y a exactement 23 jours aujourd’hui.

Raison officielle ? Incompatibilité d’humeur avec la direction.

Véritable raison ? Mmmmhhhhh, difficile de synthétiser en une phrase, il y a beaucoup de raisons, mais si je dis que je n’y trouve pas mon compte, je me rapproche pas mal de la réalité.

girl-1208307_1920.jpg

 

J’ai toujours travailler depuis la fin de mes études, soit depuis … OH PUNAISE ! 22 ans ! J’ai dû me tromper,  je suis pourtant encore très jeune, attends…. 43 ans,  mon âge super jeune– 21 ans,  âge à partir du quel j’ai commencé à bosser = 22 ans… Et merde !

Bref, je disais donc que j’ai toujours travaillé depuis la fin de mes études, jusqu’à aujourd’hui. Je n’ai pas connu de période de chômage, je n’ai jamais été inscrite ni à l’ANPE (oui, je viens de te dire que j’ai 43 ans!), ni au Pôle Emploi. J’ai fait une pause maternité de 4 ans, avec 2 enfants en bas age, durant laquelle, j’ai eu le douloureux sentiment (physique et psychologique) de travailler 4 fois plus que lorsque j’étais salariée, tout en ne touchant pas un radis.

J’ai toujours eu de la chance, dans mes rencontres professionnelles, même si j’ai aussi bossé avec des imbéciles.

J’ai pris des risques en partant bosser à l’étranger (et plus d’une fois!), mais cela a enrichi ma vie.

J’ai eu des jobs très intéressants , et quelques uns, profondément ennuyeux.

Mais le sentiment qui me reste, si je dois faire un bilan à l’instant présent, c’est que je n’ai jamais réussi à être passionné par un travail.

  • Me suis-je trompé dans mon choix de carrière ? Il me semble souvent que j’aurais pu m’épanouir dans un travail proche de mes centres d’intérêt. Mais finalement, si l’un de mes plaisirs était devenu MON travail, ne m’en serais-je pas lassé ?
  • En ai-je trop attendu ? On nous vend, dès l’enfance, le travail et l’épanouissement personnel, à coups de « Il faut que tu travailles bien à l’école, pour avoir un bon métier/ pour faire ce qu’il te plait . » Mais je n’ai jamais trouvé ce lien dont on vante les mérites ! Je n’ai pas réussi à partir le matin, en me disant « Youpi ! » et à me forcer à rentrer à la maison le soir, parce que mon job me passionnait à ce point… Désolé, mais seule, en couple ou en famille, rentrer le soir, a toujours été un plaisir pour moi, et une libération. Comme si ma vraie vie pouvait enfin commencer.
  • Suis je normale ? Et oui, la question se pose là ! Je remarque que les discours changent quand même, depuis une dizaine d’années. On a quitté l’aire de la croissance, du libéralisme glorieux, où la réussite passait forcément par le travail, le pouvoir, l’argent, pour entrer doucement, dans une aire de réflexion sur le bonheur. Et c’est une bonne chose. Alors à la question, suis-je normale, je peux répondre, oui je me sens tout à fait normale, mais souvent (et depuis longtemps ) différente.

Je vous entend murmurer au fond là-bas, derrière votre écran : « Elle a pété un câble ? C’est bien beau son histoire, mais on fait comment pour vivre, si on travaille pas ? »

Oui, c’est juste, avoir de l’argent n’achète pas le bonheur, mais ne pas en avoir peut-être un gros problème. Ma réflexion n’est donc pas de savoir si on ne devrait pas tous arrêter de travailler, mais surtout de se demander si le travail nous rend heureux ? Et si la réponde est non, ne pourrait-on pas envisager de réduire notre temps au travail ? Ne pourrait-on pas consommer moins, ou différemment pour alléger son budget et se permettre de travailler moins ?

Sérieusement, vous n’en rêvez pas de ce temps pour vous ? Mais pourquoi on ne pourrait pas imaginer ? Certains parlent du revenu universel… être payé pour subvenir à ses besoins, sans travailler et être heureux ? Vivre enfin pour soi , lire, se balader, s’asseoir face à la mer, parler avec ses enfants sans se soucier du temps qui file, dessiner, faire du sport, écouter de la musique, jouer aux cartes, jardiner, faire la sieste, méditer, rêver, réfléchir …

Je vous entends encore marmonner derrière vos tablettes ! « Et comment on va le payer ce revenu universel, hein ? » Rappelez vous, c’était il y a très peu de temps : les banques se sont effondrées, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, on a trouvé des milliards pour les sauver… L’argent est là, ce n’est qu’une question de choix politique.

Ma conclusion, est donc que si on travaillait moins, le travail n’occuperait plus autant de place dans nos vies (en temps bien sur, mais aussi en prise de tête et en stress), aurait moins d’impact sur notre santé (fatigue, stress…), nous serions plus dispo et à l’écoute de nos proches, et de nous-mêmes : nous serions sans doute plus heureux… en tous cas, plus apaisés, moins stressés, ce qui est déjà en soi, un pas vers le bonheur.

On veut des coquelicots, mais aussi des pissenlits, des boutons d’or et des ombelles !

 

champ de coquelicots.png

De retour après de loooongs mois d’absence, travail et vie à 100 à l’heure oblige ( mais ça va changer: bientôt un post pour vous en parler justement : je suis en décroissance d’activité!).  Vous m’avez beaucoup manqué, j’ose secrètement espéré que moi aussi un petit peu … 😉

Me revoici donc, remontée à bloc, plus écolo que jamais et pleine de nouveaux projets !

Et pour repartir sur le bon pied, je voulais vous parler, de l’appel : Nous voulons des coquelicots, lancé il y a 2 jours par Fabrice Nicolino (c’est le monsieur là sur la photo),

fabrice-nicolino

reporter engagé dans la lutte écologique entre autres choses (son blog si ça vous intéresse de jeter un coup d’œil : planète sans visa) .

Alors c’est quoi « Nous voulons des coquelicots » ?

C’est un appel pour l’interdiction de tous les pesticides.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais grosso modo, on entend beaucoup parler dans les médias des lois qui vont être votées pour l’interdiction du glyphosate par exemple, on suit les débats de plus ou moins près, et puis on nous annonce que Bruxelles, ou tartempion a finalement décidé que l’on pouvait continuer à empoisonner les gens encore 5 ans sans souci, et nous on fait quoi ? Ben rien… On reçoit la nouvelle, on en parle quelques heures ou quelques jours dans notre cercle d’intimes, et puis on passe à autre chose… Et pourquoi, on passe à autre chose ? Parce qu’on est pris par nos vies (enfants, travail, couple, argent, famille c’est déjà une mini-entreprise à gérer!), parce qu’on ne peut se résoudre à penser que les politiques, et les puissants qui gèrent le monde nous soumettraient à un tel danger si c’était réellement aussi terrible (tssss, tssss, tssss….), et surtout, parce qu’en dehors du fait de ne pas utiliser ces produits, et faire sa part personnel d’écologie dans sa vie de tous les jours (de juste faire le tri, à utiliser un lombri-composteur, chacun à la mesure de ce qu’il peut), ON NE SAIT PAS COMMENT AGIR !

Vers qui se tourner ? A qui se plaindre ? Que faire et avec qui ?

Et bien, c’est exactement pour cela, que l’appel Nous voulons des coquelicots m’a frappé hier soir, par hasard, en surfant sur le net. Ce sont des gens comme vous, comme nous, qui ne savent plus à qui s’adresser pour qu’on les entendent, qui en ont marre de voir des lois votées contre toute logique, sens moral et civique, et qui veulent changer les choses.

Personnellement si les dernières présidentielles, m’ont ouvert les yeux sur une chose, c’est bien sur le fait que la politique ne peut plus rien pour nous (trop loin de nos vies, de la réalité, et trop englué dans le pouvoir et l’argent), c’est à NOUS de changer le monde. Et si on ne peut pas changer le monde, mais qu’on arrive déjà à changer nos habitudes, à faire évoluer nos façons de faire, celle de notre famille, de nos proches, et moins proches, c’est déjà énorme.

Donc, on fait quoi , avec « Nous voulons des coquelicots » ?

Déjà, on va signer l’appel tout de suite ! C’est ici . A l’heure où j’écris cet article, 09h16 vendredi 14 septembre 2018, nous en sommes précieusement à 84082 signataires (en 2 jours, c’est pas mal!) et l’objectif est fixé à 160 000. Si on se disait qu’on les atteint avant la fin du weekend ?

Et après ?

Après, on agit ENSEMBLE.

L’appel s’engage pour une durée de 24 mois. Nous allons construire ensemble et au fur et à mesure le mouvement, mais déjà le 1er rassemblement se fera vendredi 5 octobre à 18h30, et se répétera chaque 1er vendredi du mois.

Le mouvement espère ainsi mobiliser comme une sorte de Téléthon anti-pesticides mensuel à l’échelle de nos villes et villages, les acteurs que nous sommes de notre vie quotidienne. A vous d’imaginer des rencontres conviviales, des apéros participatifs, un cours de danse en plein air, un atelier recup, que sais-je? tout ce qui pourra créer du lien et de l’échange et qui mobilisera autour de l’interdiction des pesticides. Vous pouvez proposer vos idées sur le site, via un petit formulaire à remplir.

Encore une fois, n’attendons plus, c’est à NOUS de changer le cours des choses.

Wouh, je viens de regarder à nouveau le compteur on en est à 84326 signataires ! Allez les enfants, on se bouge, on va le signer cet appel ! GO, GO, GO ! (Je vous l’ai dit, en cette rentrée 2018, je suis au taquet!)

Dernière petite chose,vous pouvez promouvoir l’appel, en en parlant bien sur autour de vous, mais aussi en insérant le logo sur vos profils de réseaux sociaux, en achetant des autocollants pour en mettre plein partout sur vos bureaux, voitures, boites aux lettres, cartables des enfants (si, si, vous avez le droit, même s’ils ne sont pas d’accord parce que « Des fois, c’est quand même maman qui décide !  Hein ? Papa aussi ? Oui, papa aussi… des fois ! »), etc. Retrouvez tout cela sur les outils du site ici.

On veut des coquelicots.png