Ah oui, je vous vois venir, bande de petit coquin! Vous vous attendez à un article scoop-révélation-Closer, avec une confession inédite de ma part sur de pseudos envies extraconjugales? Et bien de tout cela, il n’est pas question! Il est même hors de question, ma vie conjugale se porte au mieux, merci 😉
Non, aujourd’hui, je souhaite partager sur un sujet qui occupe beaucoup mes pensées ces derniers temps, à savoir que nous allons accueillir un compagnon à 4 pattes prochainement, pour mon plus grand bonheur. Cela fait longtemps que j’attends ce moment, que j’attends LE moment, le bon moment… Entre la vie à Paris, où avoir un chien n’est définitivement pas le meilleur plan, la vie d’expat’ où avoir un chien est juste impossible, la vie en appartement qui, pour nous, dans notre idéal de vie en tous cas, n’était pas adéquat, aujourd’hui, on va dire que toutes les conditions sont réunies pour avoir un toutou à nous.
Mais ce qui vient me poser question et là où j’espère ne pas faire une erreur, c’est que notre chevalier de 4 ans et demi a très peur des gros chiens. Chaque fois, que nous en croisons un à l’extérieur, il faut que je le prenne dans mes bras jusqu’à ce qu’on est dépassé l’animal. Cette peur s’applique principalement aux chiens, mais on va dire qu’il n’est pas friand des contacts avec les animaux en général… sauf qu’il adore les chats de la voisine! Donc, j’en conclu que lorsqu’il connaît les bestiaux, il n’a plus la même appréhension, et qu’il s’agit donc d’une peur que nous pouvons facilement inversée.
J’ai bien sur pris des renseignements, bien avant d’avoir décidé d’accueillir un chien, sur le phénomène, et j’ai découvert que c’est une peur commune à cet age, d’autant plus si l’enfant n’a pas d’animaux à la maison. Donc, je ne me suis jamais vraiment inquiétée.
Nous en avons parlé plusieurs fois avec le chevalier, bien entendu, et chaque fois, nous lui rappelons que le chien que l’on va prendre (un labrador pour info) sera en fait un chiot, et qu’il sera donc morphologiquement plus petit que lui, ce qui est très important, et aussi, que ce sera un bébé, donc, il aura certainement un peu peur, la 1ère nuit par exemple car il ne connaitra pas la maison, le jardin, etc. Nous essayons ainsi de le responsabiliser pour qu’il voit ce chiot comme un être à protéger et à guider, plutôt que comme un adversaire, ce qu’il voit pour le moment dans les grands chiens… Ainsi, j’espère qu’il se placera dans un rôle de « grand frère », ce qu’il n’a jamais été étant le petit dernier de la famille. J’espère qu’ainsi, cet animal deviendra son « meilleur ami », ce que je lui explique souvent et qu’il n’aura enfin plus peur des chiens.
Au delà de ces réflexions, je me suis rendu compte à quel point, les gens pouvaient être démotivant lorsque l’on annonce que l’on va prendre un chien: une moitié se réjouit, mais l’autre moitié, vous bombarde d’arguments (qu’ils aient ou non des animaux d’ailleurs) contre qui sont répétitifs: ça pue, faut ramasser les crottes, on peut pas l’emmener en vacances, ça coute cher et faut le sortir.
Oui, ok, c’est vrai, mais qu’en est-il de l’amour et la tendresse qu’il vous donne, de la joie et l’enthousiasme qu’il communique à toute la famille, de l’entrain qu’il met à nous pousser à sortir et ne pas s’encrouter, du réconfort qu’il apporte quand le moral est bas, de la protection face à un intrus ou une inquiétude, de la responsabilisation qu’il apporte aux enfants qui s’occupe de lui? Et c’est bien tout cela qui fait que l’on ait envie de prendre un chien à la maison. En étant conscient de l’engagement que l’on prend vis-à-vis de cet être et de nos obligations.